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La forteresse Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg est le plus ancien monument d’architecture de la ville. La date de pose des fondations – le 27 mai 1703 – est considérée comme la date de la fondation de la capitale du Nord. C’est avec elle que commence l’histoire de la ville. Le principal complexe d’exposition du musée national de l’histoire de Saint-Pétersbourg est situé sur le territoire de la forteresse Pierre-et-Paul. Il comprend la cathédrale Pierre-et-Paul, la sépulture des grands-ducs, la maison de l’Église, la maison de la Barque (Botny), la maison du Commandant, la maison du Génie, les bâtiments de la prison du bastion Troubetskoï, les bastions, les courtines, les ravelins et d’autres bâtiments et structures. En 1924, la forteresse est devenue un musée. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée, comme on peut le deviner, a été construit en l’honneur du généralissime Alexandre Souvorov. Il s’agit de la première personne en Russie en mémoire de laquelle un mémorial fut construit. En 1901-1904, avec l’autorisation de l’empereur Nicolas II, un « temple mémorial » a été construit à l’angle des rues de Tauride et Kirotchnaïa grâce aux cotisations et aux dons reçus d’un large éventail de militaires et de membres de la société civile. L’inauguration eut lieu à l’occasion du 175e anniversaire de la naissance du chef de guerre. Au cours de son existence, le musée aura subi de nombreux changements : il fut fermé en raison des événements de la Révolution, fut classé comme musée d’histoire militaire, puis fermé pour une longue restauration et ce n’est que le 8 mai 1998 qu’il a été rouvert en tant que temple de la gloire militaire russe et mémorial de Souvorov. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
L'exposition présentera Saint-Pétersbourg non seulement comme la capitale culturelle de la Russie, mais aussi comme la ville où le mouvement des femmes est né, où les organisations de femmes bénéficient du soutien de l'État, la ville pour la gloire et la reconnaissance mondiale de laquelle les femmes de Saint-Pétersbourg vivent et travaillent. Les principaux éléments de l'exposition sont les suivants : l'exposition « La famille - une forteresse pour tous les temps » (portraits historiques de femmes), l'exposition « Madones de Leningrad », l'exposition de peintures d'artistes pétersbourgeois « Pétersbourg et les Pétersbourgeois », l'exposition de photos « La femme du héros », l'exposition de photos « La force de l'esprit », l'exposition itinérante « Mon Pétersbourg » (l'exposition itinérante donne aux visiteurs l'occasion de voir les endroits les plus intéressants de Pétersbourg, de se familiariser avec les victoires et les réalisations de Pétersbourg au cours des cinq dernières années, de voir les visages de Pétersbourgeois célèbres). L'inauguration de l'exposition aura lieu le 17.09.2024 à 18h00. Le jour de l'ouverture de l'exposition, un programme de concerts est prévu (performances de lauréats de concours internationaux, défilé de costumes féminins, numéro « Dancing Petersburg », etc.) Le vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg, N.V. Chechina, participera à l'inauguration de l'exposition. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
C’est ici qu’Akhmatova vécut de 1925 à 1952, avec une interruption pendant l’évacuation de Léningrad assiégée. Le musée fut créé à l’époque soviétique, en 1989, pour marquer le centenaire de la naissance de la poétesse. Les pièces destinées au musée furent collectées « dans le monde entier » : dans tout Léningrad, on rechercha et trouva des personnes prêtes à céder au musée des reliques associées au nom d’Anna Akhmatova. En 2003, il fut décidé de diviser l’exposition du musée en deux parties : l’une biographique et l’autre littéraire. La partie biographique correspond l’appartement des Pounine et d’Akhmatova qui fut restauré pour retrouver son aspect historique des années 20-40 du XXe siècle. La partie littéraire est, elle, située dans l’espace voisin : ici, tout obéit à une logique particulière sub specie aeternitis (sous l’angle de l’éternité) ou, selon la formule poétique d’Akhmatova : « Je me souviens de tout en un seul temps... ». Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée national d’histoire des religions est le seul musée en Russie et l’un des rares au monde dont les expositions présentent l’histoire de l’émergence et de l’évolution de la religion. Les collections du musée comprennent environ 200 000 pièces. Il s’agit de témoignages de l’histoire et de la culture de différents pays, époques et peuples : de l’époque archaïque, de l’Égypte ancienne et d’Israël au premier Moyen Âge européen ; de la Grèce ancienne et de Rome à l’époque moderne ; du bouddhisme et de l’islam. Les pièces les plus anciennes de la collection du musée sont des découvertes archéologiques datant du VIe millénaire avant Jésus-Christ. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le Musée russe d’ethnographie est le plus grand centre de préservation et d’étude des monuments de la culture traditionnelle de plus de 157 peuples vivant en Russie et à l’étranger. Le musée a été fondé en 1902 sur décret personnel de l’empereur Nicolas II. Le bâtiment de la rue Ingéniernaïa a été édifié au début du XXe siècle spécialement pour l’institution culturelle par l’architecte Vassili Svinine. La collection du musée compte plus d’un demi-million de pièces, il s’agit de monuments de la culture matérielle et spirituelle, ainsi que de photographies uniques illustrant la vie quotidienne, les fêtes et les rituels des divers peuples de l’ancien Empire russe à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : des éleveurs de rennes de la toundra arctique aux montagnards du Caucase et aux nomades d’Asie centrale. Les expositions permanentes du musée sont consacrées aux peuples de la partie européenne de la Russie, de l’Ukraine, de la Biélorussie, des pays baltes, du Caucase et de l’Asie centrale. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le Palais chinois fait partie du complexe grandiose de palais et de parcs « Datcha personnelle », la résidence de l’impératrice Catherine II. Accès sur présentation du badge de participant au Forum. Visites individuelles : 10h30-12h00 14h00-15h30 17h00-18h00 Durée de l’excursion : 1h30.
Le musée Lev Goumiliov, historien soviétique, ethnologue, géographe, auteur d’ouvrages sur l’histoire de la Russie et de l’Asie centrale, est situé au premier étage d’un immeuble de la fin du XIXe siècle au n° 1/15 de la rue Kolomenskaïa. Il s’agit du premier appartement indépendant du fils unique d’Anna Akhmatova et de Nikolaï Goumiliov. Auparavant, il y a eu les « coins » chez d’autres personnes, plus de 13 ans de prison et de camps, et plus tard des chambres dans des « appartements communautaires ». Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Au milieu du XVIIIe siècle, la fascination pour le Moyen Âge, associée au début du mouvement romantique en Angleterre, s’est rapidement répandue dans le monde entier et a donné naissance à un nouveau style : le néogothique. Le cottage, bâtiment principal du parc Alexandria, est construit dans ce style. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
La nécropole des maîtres d’art a été créée en 1937 sur le territoire du cimetière Tikhvine de la laure Alexandre Nevsky, fondé en 1823. De nombreux hommes d’État, scientifiques, écrivains et musiciens de renom y ont été enterrés. Contrairement au cimetière voisin de Lazarevskoïé (nécropole du XVIIIe siècle), placé sous protection dès 1923, le cimetière de Tikhvine a subi, pendant les vingt années post-révolutionnaires, le sort de tous les anciens cimetières de Léningrad : ruine, vandalisme, pillage. Selon le poète Vassili Kniazev, à la fin des années 1920, le cimetière n’était plus qu’un amas de ruines : « tous les caveaux funéraires ont été complètement saccagés, démantelés, pillés. Les figures funéraires n’ont plus de tête. Le marbre est fendu. Les icônes ont été brisées et emportées ». Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le Mémorial national de Saint-Pétersbourg est consacré aux événements historiques qui se sont déroulés pendant le siège et la bataille de Léningrad lors de la Grande Guerre Patriotique de 1941-1945. Le 27 janvier 1946 eut lieu l’inauguration de l’exposition du musée à l’occasion de l’anniversaire de la levée du siège. Les premiers invités du musée étaient les participants à ces terribles événements. Le territoire du musée qui s’étend sur 40 000 mètres carrés présente plus de 30 000 pièces liées aux opérations militaires des troupes du front de Léningrad. L’exposition permanente relate deux événements importants : le siège et la défense de Léningrad. Ces événements sont reflétés par les objets rassemblés dans le musée : documents et effets personnels des héros, bannières et ordres, uniformes militaires et fragments d’armes, navires et embarcations, photographies et cartes. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée des acteurs Samoïlov, situé au 8 de la rue Stremiannaïa, fut inauguré en janvier 1994 et est devenu la cinquième branche du musée national du théâtre et de l’art musical de Saint-Pétersbourg, rejoignant ainsi un certain nombre de « petits musées » de la ville. La particularité du nouveau musée est que ses intérieurs exquis abritent non seulement les salles célébrant la mémoire des acteurs Samoïlov, mais aussi un salon musical agréable, des salles d’exposition et une exposition consacrée à la culture théâtrale de Saint-Pétersbourg du XIXe et du début du XXe siècles. En outre, le musée fait partie du complexe architectural de l’hôtel « Corinthia. Nevsky Palace » qui lui a apporté une légère touche de salon européen. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée Rimsky-Korsakov est aujourd’hui le seul musée dédié au compositeur à Saint-Pétersbourg, il est situé dans l’aile de la cour du 28, avenue Zagorodny, où Rimsky-Korsakov passa les 15 dernières années de sa vie, de 1893 à 1908. Onze des 15 opéras du compositeur furent composés ici, parmi lesquels Sadko, Le conte du tsar Saltan, La fiancée du tsar, Kochtcheï l’immortel et Le coq d’or. Après la mort du compositeur et de son épouse, pendant 50 ans, le logement fut un appartement communautaire mais tous les objets et meubles originaux furent soigneusement conservés par les descendants du compositeur. Le 27 décembre 1971, à leur initiative, un mémorial fut ouvert dans l’appartement. Par l’authenticité de ses intérieurs, il n’a rien à envier aux plus grands musées consacrés aux autres compositeurs de Russie : ceux de Tchaïkovsky à Klin et de Scriabine à Moscou. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
La collection nationale d’instruments de musique est située dans l’enceinte d’un monument historique et architectural unique, le domaine des comtes Chérémétiev. Le terrain situé au bord de la rivière Fontanka fut offert par Pierre le Grand au maréchal comte Chérémétiev en 1712. Le palais qui existe aujourd’hui fut construit en 1750 par l’architecte Tchevakinsky). Les architectes Argounov, Starov, Quarenghi, Voronikhine participèrent aussi à la création des intérieurs du palais et des manoirs. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée national de théâtre et d’art musical de Saint-Pétersbourg, fondé en 1908, est l’un des plus grands musées de ce type au monde. Cette collection est presque sans équivalent par son ampleur historique, sa diversité et la valeur des objets exposés. Plus de 450 000 pièces racontent toute l’histoire de l’art dramatique, de l’opéra et du ballet en Russie. Parmi les expositions du musée, une place particulière est occupée par une collection unique d’instruments de musique au nombre de plus de 3 000 pièces et se situant au même niveau que les collections du Metropolitan Museum of Art de New York et du Musée de la musique de Paris, et une collection de costumes de scène (plus de 3 000), l’ancienne garde-robe des théâtres impériaux de Russie. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Une grande partie de la vie et de l’œuvre de Dostoïevsky est liée à Saint-Pétersbourg. Le musée se compose de l’appartement de l’écrivain avec l’environnement recréé de la vie de Dostoïevsky et d’une exposition littéraire : deux salles où se déroulent des expositions artistiques et une salle de théâtre où ont lieu des soirées littéraires, des pièces de théâtre, etc. L’appartement de Dostoïevsky comprend 7 pièces : une salle à manger, un salon, son bureau, la chambre d’Anna Grigorievna, l’épouse de l’écrivain, une chambre d’enfant, une salle de bain et un couloir. L’ameublement des pièces a été méticuleusement recréé à partir de photographies, de dessins et de mémoires des contemporains de l’écrivain. Le bureau, où Dostoïevsky est mort, est la pièce centrale de l’exposition. On y trouve des objets rassemblés : des brouillons et des livres de sa bibliothèque personnelle, un stylo à plume, une boîte à pharmacie, un sac à main, ils sont posés sur le bureau de l’écrivain. Cette liste d’objets utilisés par Dostoïevsky lui-même est loin d’être exhaustive. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Les participants au Forum pourront visiter les salles d’honneur du Palais d’hiver et découvrir les collections du musée exposées dans le Petit, le Grand et le Nouvel Ermitage. Accès au musée sur présentation du badge de participant au Forum. Visite guidée personnelle : à payer par le participant. Il est également possible d’organiser des visites guidées en russe et en anglais. Jusqu’à 4 groupes par jour, groupes de 15 personnes maximum. Durée de l’excursion : 1h30.
Le Musée-Institut de Saint-Pétersbourg de la famille Roerich est situé sur l’île Vasilievsky, au n° 41/1, à l’angle du quai Lieutenant Schmidt et de la 18e rue, dans l’ancien hôtel particulier de l’académicien Botkine, où Nikolaï Roerich se rendait souvent. Saint-Pétersbourg est le lieu de naissance de cette famille et c’est dans cette ville située sur la Neva que Nikolaï Roerich passa la majeure partie de sa vie et de son activité (42 ans, dont 30 ans sur l’île Vassilievsky), la moitié de la vie d’Elena Ivanovna (38 ans), l’enfance et l’adolescence des jeunes Roerich Youri et Sviatoslav. L’exposition du Musée-Institut repose sur l’héritage préservé par Ludmila Stepanovna Mitoussova, une parente d’Elena Roerich, et sa famille. Aujourd’hui, ses collections comptent environ 15 000 pièces : objets personnels des Roerich, manuscrits, peintures, œuvres d’arts décoratifs et appliqués, pièces archéologiques, photographies et autres trésors culturels reflétant le vaste contexte de la vie et de l’œuvre de la famille Roerich. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée « Raznotchinny Saint-Pétersbourg » retrace l’histoire d’une face cachée de Saint-Pétersbourg. Dans la Russie prérévolutionnaire, le terme de « raznochinny » désignait ceux dont le statut social ne correspondait pas au cadre strict des concepts de « noble héréditaire » ou de « négociant important ». Il s’agissait de petits domestiques, de soldats à la retraite, de serviteurs divers, d’ouvriers et d’étudiants. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
L’Arc de Triomphe de Narva est un monument grandiose en l’honneur des victoires de la Russie dans la guerre contre l’armée napoléonienne. Elles ont été construites en 1834 selon le projet de Stassov à la place de l’arc en bois original construit par l’architecte Quarenghi pour l’accueil solennel des gardes russes victorieux revenant de Paris en 1814. L’architecte Stassov, conservant l’idée de son prédécesseur, créa un nouveau projet, en réalisant les portes triomphales en briques revêtues de cuivre. Le thème de la victoire se retrouve dans tous les éléments décoratifs de la porte : dans les niches, on trouve des figures de preux russes en cotte de maille et casque ; les reliefs de la frise montrent des bannières et des trompettes sonnant la victoire ; des inscriptions dorées appliquées sur l’attique et sur les côtés de l’arc racontent les lieux des batailles ; le monument est couronné d’un char avec la figure de Nika, la Victoire, tiré par six chevaux. Les meilleurs sculpteurs de l’Académie des Beaux-Arts participèrent à la décoration sculpturale de l’arc : Demuth-Malinovsky, Pimenov, Klodt, Krylov, Tokarev et Leppe. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Situé à Saint-Pétersbourg au 10, rue Professora Popova (avant 1940 : rue Pesochnaya), bâtiment qui fut dans les années 1910 et au début des années 1930 un des centres de la vie culturelle et artistique de Saint-Pétersbourg-Pétrograd-Léningrad. Pendant deux décennies, des artistes, des écrivains, des musiciens – représentants de divers mouvements et groupements d’avant-garde – s’y réunirent. L’atmosphère particulièrement créative de la « maison de Pessotchnaïa » s’instaura grâce à ses habitants, à savoir l’artiste et poétesse E.G. Gouro (1877-1913) et son mari le peintre, musicien, éditeur et historien de l’art M.V. Matiouchine (1861-1934). Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
L’hôtel particulier du comte Roumiantsev fut un des centres de la vie culturelle de Saint-Pétersbourg dès le début. Le comte était préoccupé d’instruction et un mécène, et il rassembla une collection unique d’antiquités, de manuscrits anciens, de livres d’église et d’autres monuments de l’histoire et de la culture russes. Il héberge aujourd’hui le musée national d’histoire de Saint-Pétersbourg. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
L’histoire de l’immeuble n° 32, situé sur la berge de la rivière Moïka, est étroitement liée au développement de l’imprimerie et de l’édition en Russie au début du XXe siècle. Il a abrité tour à tour les rédactions des journaux Rous et Messager rural et, de mars à juillet 1917, la rédaction du journal Pravda. En 1984, le mémorial « Lénine et le journal Pravda » fut inauguré ici. En 1991, le musée fut transformé en musée de l’imprimerie et accueillit l’exposition « Maison d’édition et imprimerie du début du XXe siècle ». Les intérieurs historiques reconstitués représentent des bureaux d’édition typiques du début du XXe siècle. Du mobilier, de la papeterie et des échantillons d’imprimés provenant des collections du musée d’histoire de Saint-Pétersbourg y sont exposés. La vaste imprimerie, exemple unique de l’architecture industrielle du début du XXe siècle, présente une collection de matériel d’impression ancien : une presse manuelle à plat, des presses, une machine à découper, des machines à composer avec des rayons et un certain nombre de fournitures d’imprimerie. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée, qui est l’appartement d’Alexandre Blok, se compose de deux parties : son appartement, créé à partir de pièces authentiques et uniques d’ameublement et de décoration ayant appartenu au poète, et une exposition littéraire relatant sa vie et son œuvre. Le musée a été ouvert dans l’immeuble où Alexandre Blok a vécu pendant 9 ans, de juillet 1912 à août 1921. Après la mort du poète, ses archives, sa bibliothèque et sa collection d’objets personnels furent conservées par sa femme Lioubov Blok, et après la mort de cette dernière, en 1939, elles furent transférées à l’Institut de littérature russe de l’Académie des sciences de l’URSS (Maison Pouchkine), où elles ont été partiellement exposées dans les années 1960-70. En 1980, dans l’immeuble où Alexandre Blok a vécu et est mort, fut ouvert le musée d’Alexandre Blok en tant que filiale du musée national de l’histoire de Léningrad, premier musée de la culture de l’âge d’argent dans notre ville. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée Kirov est un monument historique et culturel de la Fédération de Russie. Cinq expositions sur deux étages racontent l’histoire de Léningrad dans les années 1920-30, une période de croissance économique et d’édification du socialisme à grande échelle. L’intérieur de l’appartement n° 20, qui était occupé par Sergueï Kirov, premier secrétaire des comités régional et municipal de Léningrad du parti communiste des bolcheviks de l’Union soviétique de 1926 à 1934, préserve l’environnement dans lequel cette éminente figure de l’ère Staline a vécu et travaillé. Dans le bureau reconstitué de Kirov à Smolny, sont exposés, entre autres, les vêtements dans lesquels il a été tué le 1er décembre 1934. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le Monument des défenseurs héroïques de Léningrad est un mémorial construit sur fonds collectés auprès de la population et situé à l’entrée sud de Saint-Pétersbourg, sur la place de la Victoire. Le choix de l’emplacement n’est pas fortuit puisque dès les premiers jours de la guerre, l’avenue de Moscou est devenue une route du front sur laquelle défilaient les divisions de la milice populaire, le matériel et les troupes. À proximité immédiate de l’avenue se trouvait la ligne de front de défense. Une stèle en granit et 26 sculptures en bronze représentant les défenseurs de la ville accueillent tous ceux qui arrivent à Saint-Pétersbourg par l’autoroute de Poulkovo. L’élément vertical principal du mémorial, un obélisque de granit de 48 mètres, symbolise le triomphe de la victoire du pays dans la Grande Guerre patriotique. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
La cathédrale Saint-Isaac est la principale cathédrale orthodoxe en activité de Saint-Pétersbourg, l’un des symboles de la capitale du Nord, une magnifique création d’Auguste Montferrand. Elle a été construite sur une période de quarante ans et était la quatrième église de Saint-Pétersbourg consacrée à saint Isaac de Dalmatie, un saint honoré par Pierre le Grand. En 1809, Alexandre Ier lança un concours pour la construction d’une nouvelle église à condition que les trois autels consacrés de l’actuelle cathédrale Saint-Isaac soient préservés. L’empereur choisit le projet du jeune architecte Montferrand, récemment arrivé de France. Le 30 mai 1858, jour de la saint Isaac de Dalmatie, l’église fut solennellement consacrée. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le musée est situé dans le centre historique de la ville et est installé dans deux hôtels particuliers construits au début du XXe siècle. L’un d’entre eux est celui de Matilda Kchessinskaïa, danseuse étoile du théâtre Mariinsky, une perle de l’Art nouveau de Saint-Pétersbourg (architecte Alexandre von Hogen). En 1917, ce bâtiment était le quartier général des révolutionnaires bolcheviques. Lénine, Staline, Zinoviev, Sverdlov et d’autres s’y sont souvent rendus pour y prendre la parole. Les expositions du musée se concentrent sur les grandes transformations politiques, économiques et culturelles des XIXe et XXIe siècles, les tournants de l’histoire de la Russie qui ont déterminé son destin. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Le cimetière Lazarevskoïé est une nécropole du XVIIIe siècle, la plus ancienne de Saint-Pétersbourg. Il existe depuis 1713 et tire son nom du caveau Lazarevskaïa construit en 1717 (reconstruit en 1835-1836, par l’architecte Léon Thieblin). Depuis 1923, le cimetière est un musée en plein air. Plus de 1000 pierres tombales des XVIIIe et XXe siècles y sont conservées. Parmi elles se trouvent celles de contemporains de Pierre le Grand, d’autres figures de l’histoire nationale, de la science et de la culture, des représentants des familles nobles les plus célèbres : Lomonossov, Fonvizine, Witte, les amiraux Tchitchagov, Mordvine, la veuve de Pouchkine Natalia Lanskaïa, les architectes de saint-Pétersbourg Starov, Voronikhine, Zakharov, Thomas de Thomon, Quarenghi, Rossi, et de nombreux autres célèbres habitants de Saint-Pétersbourg. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
En tant qu’un des pionniers de la vision de type musée de la photographie en Russie, le Centre Rosphoto se consacre à la réunion de collections et à la recherche scientifique. Ses salles d’exposition, situées dans une magnifique maison Art nouveau rue Bolchaïa Morskaïa, accueillent régulièrement des expositions sur l’histoire de la photographie et son état actuel. Barbara Klemm, Vladimir Antochtchenkov, Franco Fontana, Boris Smelov ne sont qu’une petite partie des photographes célèbres exposés à Rosfoto ces dernières années. L’activité d’exposition est souvent soutenue par un programme de formation, et la visite de l’exposition se termine généralement dans la boutique du musée qui propose une riche sélection d’ouvrages sur les arts visuels. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Les participants à l’excursion auront la possibilité de découvrir l’exposition du musée du Palais Catherine qui couvre plus de 300 ans d’histoire de ce monument exceptionnel et présente la créativité des architectes qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, ont participé à sa construction et à sa décoration, ainsi que les travaux des restaurateurs qui ont fait revivre le palais après la Grande Guerre patriotique. Durée de la visite : 1 heure. Accès sur présentation du badge de participant au Forum. L’entrée au Palais Catherine avec le badge de participant se fait par l'entrée principale. Les visiteurs russophones peuvent rejoindre un groupe d’excursion en russe dans le musée. Un service d’audioguide en anglais, allemand, italien, français et chinois est disponible.
De toutes les structures du parc supérieur d’Oranienbaum, la plus impressionnante est le pavillon de la « Montagne russe ». Ce pavillon est ce qui reste d’un immense bâtiment destiné aux loisirs et datant du XVIIIe siècle. Une fois la construction de cette « Montagne russe » achevée, Catherine y organisa des dîners officiels et des réceptions, notamment pour les ambassadeurs étrangers. Accès sur présentation du badge de participant au Forum. Visites individuelles : 12h00-13h30 15h30-16h40 Durée de l’excursion : 1h30.
Le Grand palais Menchikov est le plus ancien bâtiment d’Oranienbaum. Le palais et ses environs font ressentir l’esprit de l’époque, à savoir l’ère des transformations et de la lutte pour obtenir un accès à la mer Baltique. Alexandre Menchikov participa à la conception du palais qu’il fit construire en 1711 au pied d’une colline naturelle. Accès sur présentation du badge de participant au Forum. Visites individuelles : 12h00-13h30 15h15-16h45 Durée de l’excursion : 1h30.
L’atelier de Mikhaïl Anikouchine est une filiale du musée de la sculpture urbaine qui autrefois était l’espace dans lequel travaillait le célèbre sculpteur de Léningrad, Mikhaïl Konstantinovich Anikouchine (1917-1997). C’est ici que furent imaginés les monuments les plus célèbres, et aujourd’hui, chacun peut découvrir cet aspect de la vie des monuments qui est généralement caché au spectateur depuis l’apparition de la première esquisse sur papier jusqu’à l’envoi du modèle fini à l’usine pour la fonte en bronze. Le bâtiment impressionne par sa taille : un hall immense, des plafonds à 15 mètres de haut, une fenêtre qui occupe presque la moitié d’un mur. C’est le seul atelier de Saint-Pétersbourg destiné au travail sur les monuments, un espace architectural spécifique. Des outils et des équipements ont été conservés dans l’atelier : une machine à sculpter le métal qui servait autrefois de base à une grue de construction, une fosse à argile, un pantographe. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Les invités du Forum découvriront le musée installé dans l’appartement du peintre Isaac Brodsky, situé en plein centre de Saint-Pétersbourg, sur la place des Arts, dans une maison dessinée par Rossi et construite au XIXe siècle. Isaac Brodsky est connu pour être un des premiers représentants du réalisme socialiste. Cet artiste exceptionnel, figure culturelle, premier directeur de l’Académie soviétique des arts et grand collectionneur, a laissé une trace importante dans le monde du réalisme socialiste. Des objets, des meubles, des livres, des photographies avec des autographes de nombreuses personnalités célèbres créent une atmosphère de chambre unique dans la maison de l’artiste. Au cours de la visite, vous visiterez l’atelier où sont présentées les œuvres du maître ; au rez-de-chaussée, dans le salon, vous découvrirez sa collection unique d’art russe du tournant des XIXe et XXe siècles, qui comprend des noms tels que Maliavine, Sourikov, Répine, Korovine, Serov et bien d’autres ; vous découvrirez le cheminement du maître dans sa création et les nombreux paradoxes de sa vie difficile. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Toutes les facettes de la personnalité de Derjavine – homme d’État, poète, philosophe, mari aimant et hôte hospitalier – sont révélées au cours de cette excursion grâce à la narration du guide et à la verve de Derjavine. Les visiteurs verront la magnifique salle de réunion de la société littéraire « Conversation des amoureux de la parole russe », le bureau de l’écrivain, son confortable « Petit canapé », le salon de musique et bien d’autres choses encore. Excursion en russe pour 1 groupe de 20 personnes maximum du Forum sur présentation du badge. Durée de la visite : 1 heure.
L’ensemble du palais et du parc de Pavlovsk fut créé à l’apogée du classicisme russe, à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, par toute une pléiade d’architectes et de décorateurs célèbres de l’époque tels que Charles Cameron, Vincenzo Brenna, Giacomo Quarenghi, Pietro Gonzaga. Les salles du palais abritent des œuvres d’art achetées ou commandées par les propriétaires de Pavlovsk, ainsi que des cadeaux reçus de monarques européens lors de leurs voyages en 1781-1782. Une vaste collection de peintures, de porcelaines, de bronzes, de meubles, de tapis et de sculptures est présentée dans les intérieurs du palais. Parmi les chefs-d’œuvre, on trouve des œuvres de Rubens, Van Loo, Martos et Robert Hock. Depuis plus de deux siècles, Pavlovsk, grande création commune du génie de l’homme et de la nature, donne aux gens un sentiment enchanteur d’harmonie et d’équilibre psychologique. Ce chef-d’œuvre du patrimoine mondial est placé sous la protection de l’UNESCO. L’excursion suppose la découverte des grandes salles du palais de Pavlovsk et des collections du musée. Excursion en russe pour un groupe de 20 personnes au maximum parmi les participants au Forum féminin eurasien sur un badge à l’heure spécifiée. Durée de l’excursion : 1h30.
L’excursion permet de découvrir une des salles d’apparat, la salle de conférence, où les étudiants présentent toujours leurs mémoires de fin d’études, l’exposition « Museum académique », où sont présentées les œuvres pittoresques des grands maîtres d’Europe occidentale qui ont servi de modèles aux étudiants de l’Académie, ainsi que les meilleures œuvres d’études et de maturité des célèbres diplômés de l’Académie : Lossenko, Brioullov, Ivanov, Répine, Polenov, etc. Les visiteurs découvriront la collection la plus rare de maquettes d’architecture réalisées sous la direction de grands maîtres tels que Rastrelli, Rinaldi, Montferrand ; ils se pencheront sur l’unique « Galerie des moulages », collection de copies en plâtre de chefs-d’œuvre de l’art antique. Durée de la visite : 1 heure 15. La visite guidée se fait en russe. Accès sur présentation du badge de participant au Forum.
Une exposition consacrée au génie de la culture artistique russe et mondiale : Alexandre Pouchkine. L’exposition, conçue pour montrer la personnalité du poète dans le contexte de son époque, présentera plus de 300 œuvres de peinture et dessins, d’art décoratif et appliqué et de sculpture des XIXe et XXe siècles provenant de la collection du Musée russe, en particulier des portraits de Pouchkine, des illustrations de ses œuvres, des tableaux de l’époque de Pouchkine réalisées par les célèbres Ilia Répine, Ivan Aïvazovsky, Paolo Troubetskoy, Alexandre Benois, Ivan Bilibine. 2 groupes de 15 personnes parmi les participants au Forum féminin eurasien sur présentation du badge. Durée de la visite : 1 heure.
Billets à acheter soi-même.
Entrée sur invitation nominative